Le Gabon, le pays de la forêt, du 2 juin au 3 juillet 2019

Le Gabon est une bulle au milieu de l’Afrique Centrale. Avec ses multiples richesses de minerai, de pétrole, de bois, il offre une belle qualité de vie à la plupart de ses citoyens.

Le Gabon est grand comme la moitié de la France, pour seulement 2 millions d’habitants (dont une grosse partie à Libreville, la capitale). Autant dire que l’on ne se bouscule pas dans les villages de brousse.

80% de la surface du pays est couvert de forêts très belles et immenses. Mais elles sont à la fois réduites par la déforestation et par le brulage. Et cela fait aussi beaucoup de moustiques !

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Qui dit forêt, dit bois. C’est une des richesses du pays. Beaucoup de maisons sont en bois, souvent colorées.

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Mais aussi exploitation forestière à grande échelle. On croisera très souvent les grumiers transportant d’énormes troncs d’arbres vers des scieries et d’autres transportant des madriers. Ce bois partira pour l’essentiel en Asie.

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Il n’y a pas d’élevage, et très peu de maraichage, le terrain ne s’y prête pas. Des très nombreuses plantations de bananes (douces ou plantain). Les gabonais sont friands de viande sauvage : sur les bords de route, on peut acheter des animaux entiers issus de la chasse. Pas davantage d’animaux de bats que de motocyclettes. Mais des fruits, beaucoup et nous nous mettons à acheter les bananes sur le bord de la route par régime vert entier !

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Grace à un très fort taux de scolarisation, la langue française est couramment pratiquée par tous, petits et grands, jeunes et anciens, partout dans le pays, y compris dans les villages reculés.

On est agréablement surpris par le niveau culturel et social développé : Il y a des femmes chef de village, la femme joue un rôle important dans la société, hommes et femmes se côtoient au quotidien dans leurs activités. Le catholicisme est plus répandu aussi l’habillement se fait à l’Européenne et nous avons la surprise de voir des jambes de femmes qui portent jupes courtes, ce qui ne nous était pas arrivés depuis…la France !

Un accueil chaleureux avec tact et savoir vivre, une population sympathique, souriante, disponible pour rendre service sans contre partie.

Nous franchissons l’Equateur 

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C’est un pays où la nature est préservée : une faune protégée qui se multiplie parfois au grand désespoir des villageois de brousse car leurs plantations sont souvent dévastées. Le braconnage qui a longtemps existé pour des raisons de survie est interdit.

Les parcs nationaux sont nombreux mais difficiles d’accès. On aurait bien été au parc National de l’Ivindo mais la difficulté pour s’y rendre ainsi que la totale absence d’infrastructure nous y fait renoncer.

Nous irons au merveilleux Parc national de La Lopé après 100 kms de pistes mais nous renoncerons à aller observer les gorilles et les mandrills, la faible probabilité de les voir n’étant pas proportionnelle aux efforts logistiques et financiers à déployer. Nous serons récompensés par les buffles et les éléphants du safari voiture. Nous suivons Guy, le pisteur, pygmée d’origine, magnifique torse nu qui nous fait approcher à pied les éléphants dissimulés dans un bosquet. Les paysages sont somptueux, savane vallonnée, collines verdoyantes alentours, passages en forêt, traversée de ponts africains (sans parapets). Au retour nous croiserons un Marocain qui se rend en vélo en Afrique du Sud et ferons un camp sauvage 5 étoiles sur un plateau que nous avions repéré à l’aller.

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Nous irons également au joyau du Gabon, le Parc National de Loango que l’on atteint après 250 kms de piste pendant lesquelles il faut être très attentifs aux grumiers qui foncent et vous recouvrent de poussière, tout aussi dangereux quand ils croisent que quand ils doublent. A Rabi on nous impose une escorte pour traverser une zone forestière et pétrolière ! Nous arrivons à Loango, très bien accueilli par Mathieu le manager Français du « Loango Lodge » au bord de la lagune. On découvrira le « safari bateau » qui permet une approche des animaux sauvages sans comparaison avec le safari voiture et même avec l’approche marche car les animaux soit n’attaquent pas dans l’eau soit ne nagent pas (sauf les hippopotames et les crocodiles !). Nous irons jusqu’au campement d’Akaka en profitant d’une végétation dense et changeante le long de la rivière où se succèdent forêts marécageuses, plaines inondables et mangrove. Les éléphants enfin nombreux nous feront des spectacles émouvants et nous les entendrons repartir dans la forêt en faisant craquer les branches et en nous laissant un souvenir impérissable. Ce fut notre part de « maladresse royale » (cf. article du blog).

On approche les animaux en safari avec des guides qui aiment leur métier et ont plaisir à nous montrer les richesses de leur faune et de leur flore. Les animaux vivent et se reproduisent en paix et on pourra les observer parfois de très près.

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Libreville est une belle capitale moderne. On y changera nos pneus déjà bien usés par les nombreux kms de pistes latérite.

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C’est à Cap Estéria touchant Libreville que Françoise, une Française à la nationalité Gabonaise et installée au Gabon depuis plus de 40 ans, nous accueille à « La marée » sur son bord de mer paradisiaque.

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A Lambaréné, le docteur Albert Schweitzer, pasteur, poète, musicien, philosophe et grand humanitaire a créé en 1924 le premier hôpital de brousse pour venir en aide à une population éloignée de tout. On imagine bien toutes les difficultés qu’il a rencontrées à une époque : pas d’accès route, très peu de matériel médical, beaucoup de maladies difficiles à soigner. Il avait la nationalité Allemande et il a été arrêté en temps de guerre avant de recevoir le prix Nobel de la paix en 1952. La visite de sa fondation avec un nouvel hôpital toujours en activité fut aussi très émouvante.

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Quelques belles rencontres, l’espace d’un moment ou plus :

– Alain nous présentera sa ferme et son élevage de 3000 poules pondeuses ainsi que son projet de développement agricole et de création de centre de formation pour les jeunes. Bravo à Alain, un gabonais entreprenant qui croit en son pays et participe activement à son développement. On se régalera avec ses œufs frais du jour.

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– Les Marioles Trotter sont de jeunes voyageurs en Van et en plus “Youtuber” aux 30 000 vues par semaine. Il faut aller voir la vidéo qu’ils ont fait de notre camion !

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– Said tient l’Auberge « Carpe Diem » à Lambaréné. On refait le monde façon rasta avec lui  tout en savourant les carpes péchées le jour même dans le fleuve Ogooué.

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– Ghyslain, le papa de Lola dont la maman est Française nous aidera dans nos démarches à Libreville.

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– Ainsi que beaucoup d’autres, au gré des  bivouacs dans les villages : la femme à la pipe ,Thérèse,  céleste pendant une procession, le hameau où l’on nous prête table et chaises pour le repas de midi, le doyen de Lambaréné qui a connu le Dr Schweitzer, Augustin chez qui nous squatterons le jardin en son absence et qui nous racontera son voyage en Belgique……

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Et maintenant en route pour le Congo Brazzaville.

 

 

 


4 réflexions sur “Le Gabon, le pays de la forêt, du 2 juin au 3 juillet 2019

  1. Wow! Merci pour un reportage passionant et impressionant! En vous lisant on s’y croirait :-)! Je ne connais pas le Gabon (j’ai failli aller y travailler comme pédiatre à Lambaréné en 2003 mais en fin de compte je me suis retrouvée en Erythrée (drôle la vie, non?). Je connais très bien le Cameroun et au Sud on appelle les grumiers des cachalots (avec raison!). Serait-ce aussi le cas au Gabon? Ce sont effectivement des monstres et des dangers publiques sur la piste :-(((. L’hécatombe de viande d ebrousse reste profondément ancrée dans les moeurs, malgré les épidémies d’Ebola qui se suivent et prennent de l’ampleur. Dommage.
    Bonne continuation du voyage! Un bonjour ensoleillé de Suisse.
    Carmen

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    1. Bonjour Carmen.
      Merci pour votre message.
      Vous avez du avoir une vie passionnante en allant soigner des enfants en Afrique.
      Oui, en Afrique Centrale (Gabon, Cameroun les 2 Congos), les africains sont friands de la viande de brousse. Ainsi la faune diminue.
      On va souvent dans les villages pour rencontrer et échanger avec la population. Et on y arrive souvent en commençant par jouer avec les enfants car on arrive toujours à se comprendre avec le jeu.
      Au plaisir de vous rencontrer
      Brigitte et Yvan

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