Cinq mois se sont écoulés depuis que nous avons laissé notre camion en storage à Abidjan. On profite des enfants, de la maison, de notre belle région. On parle voyages, on rencontre des voyageurs du bout du monde. On échange des infos. Et on oublie le rythme africain ou plutôt notre culture reprend le dessus, et à trop vouloir en faire, je me fracasse le dos pour vouloir finir la peinture d’un portail.
Le 27 octobre 2018, nouveau départ en avion cette fois-ci pour rejoindre Abidjan, via Lisbonne. On se rappellera de l’atterrissage-redécollage sur Lisbonne, où le vent soufflait si fort les avions avaient du mal à atterrir.
On retrouve notre camion à Abidjan dans la commune de Yopougon. Remise en route oblige, on a des étapes incontournables :
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– Petit incident de démarrage, la batterie de la cellule s’est vidée à un niveau tel que le chargeur ne se met pas en route. Problème résolu rapidement.
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– Entretien du camion : sans être mécano, Yvan fera vidanges, filtres, …….
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– Partie administrative du voyage avec l’obtention des visas des pays à venir ainsi que la recherche de la route terrestre ou maritime vers l’Afrique Australe
Cela nous laisse peu de temps pour découvrir Abidjan.
La cathédrale Saint Paul, très futuriste, avec ses magnifiques vitraux et ses scènes de la vie quotidienne :
Du même architecte, dans un jardin verdoyant, la cathédrale Santa Marial, futuriste et tournée vers l’extérieur, s’élève vers le ciel. En Côte d’Ivoire, il y a autant de chrétiens que de musulmans.
Le village d’artistes de Ki-Yi Mbock rassemble de jeunes artistes et leur permet de donner libre court à leur art tout en aidant les enfants des rues. Patrick nous présente leurs oeuvres de l’Afrique de l’Ouest.
Abidjan est une ville immense, plus grande que Paris, avec des contrastes forts. La modernité des quartiers d’affaires côtoie les quartiers très populaires, notamment Adjamé où l’on ne s’aventure pas seuls.
Circulation très dense à toute heure de la journée, alors on peut emprunter les bateaux-bus plus rapides que les taxis, mais aussi plus populaires.
On ne peut pas passer à Abidjan sans aller voir l’hôtel Ivoire, le plus bel hôtel de la Côte d’Ivoire, qui sait mettre en valeur l’art africain, le luxe d’un Sofitel, l’art culinaire au cours d’un brunch musical autour de la piscine pour le régal des papilles. Mais c’est là que l’on fera le moins de rencontres, la classe émergente africaine perd de sa spontanéité au contact des européens.
On se régale aussi de plats locaux, pris au hasard des quartiers. Toujours un peu épicé pour nous.
Et on fait une cure de délicieux fruits et jus achetés sur le marché ou dans la rue, toujours à des jeunes filles, qui en font commerce.
Quelques photos de la vie locale : des écolières, un couturier, un tapissier, un marchand de parpaings, du linge qui sèche, un fleuriste, un vannier. Tout se passe dans la rue.
Le camion prêt, les visas en poche, il nous reste quelques jours seulement à passer en Côte d’Ivoire. La règlementation internationale limite à 6 mois la présence d’un véhicule dans un pays étranger. On profite de ces quelques jours pour découvrir Grand Bassam, qui fut la première capitale de Cote d’Ivoire dans les premières années de la colonisation.
La plage de sable, avec ses gros rouleaux, à perte de vue
La lagune entre mer et ville :
De belles maisons coloniales qui mériteraient un brin de restauration :
La coopérative de céramique, la bibliothèque, le travail du bois :
Et je ne n’ai pas les photos de la chocolaterie de Grand Bassam, petit atelier de production de chocolat noir, à partir des fèves de cacao de la région. Ma foi, vaut le détour.
Sans oublier la Nouvelle Paillote, où l’on fera étape profitant de la piscine à l’eau de mer et des délicieux repas du restaurant. Patrick, le propriétaire nous invitera à bivouaquer dans son établissement fermé et gardé.
La population est très jeune, nous faisons partie des anciens. Et là, tous les jours, on entend “Mama”, “Papa”, “Tatie”, “Tonton”, ”Mémé”, “Pépé”, “La Vieille”. On en prend pour 10 ans à chaque foi même si c’est toujours affectueux, une marque de respect et de reconnaissance. Et on a mis un moment pour se reconnaitre.
Et maintenant, en route pour le Ghana. Que nous réserve cette ancienne colonie anglaise ?
Coucou
Celà fait plaisir d’avoir de vos nouvelles, nous parlions de vous, il y a quelques jours !!! Vous avez repris le rythme Africain ?? Quel est votre projet de pays donc le Ghana. ..vous avez pu avoir des éléments sur la suite ?? Profitez et prenez soin de vous.
Nous sommes partis avec notre petite famille au Maroc, où nous avons pu tester notre Iveco » le Jedi ».
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Bonjour Maryse. Oui on est au Ghana, un pays surprenant dans l’Afrique de l’ouest avec leur culture anglaise. A bientôt.
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Bonsoir les voyageurs
Nous sommes réunis ce soir pour notre tradionnnel repas de fin d’année
Et pensons beaucoup à vous
Bon courage pour la suite et surtout portez vous bien
Continuez à nous faire partager vos aventures fabuleuses
Bises de tout le groupe
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merci Jacques et au plaisir de vous revoir.
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Hello du Maroc. Toujours ravie de retrouver les textes et ressentis de Brigitte et les photos qui parlent d’elles même. Continue encore et encore et tiens mous au courant de la suite. Bisous à vous deux
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Coucou Sylvie. Merci et bonjour du Ghana où on va tenter d’aller à voir les éléphants. Enfin, s’ils veulent bien se laisser approcher. Bisous.
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Bonjour les Baroudeurs,
Vous voilà prêts à reprendre la route, combien de rencontres, de surprises vous réserve-t-elle ? nous lirons cela au fil de vos éditions.
Merci d’introduire du grand air et du soleil dans notre quotidien.
Bonne route à vous !!!
Gros bisous.
Françoise ________________________________
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Merci Françoise. Bises.
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