J’adore ce camp des surfeurs, pour sa nature elle-même, pour le grondement des rouleaux, pour l’océan qui nous offre un spectacle permanent sans cesse renouvelé, pour l’ambiance sportive et sereine qui y règne, pour le coté atypique des surfeurs camping-caristes, …..
Aujourd’hui, ce sera route d’Agadir à Taliouine. On quitte la cote, l’océan pour entrer dans les terres, dans l’Anti Atlas. Bien sur, de plus en plus sec. D’immenses cultures, de champs d’agrumes (les clémentiniers) bordés par des oliviers ou d’arganiers (production notamment d’huile au gout d’amande grillée). D’ailleurs, on se régale avec leurs oranges et leurs clémentines.
Les villages prennent petit à petit les couleurs du sud, couleur sable ou ocre. Maisons quasi toutes identiques du point de vue forme : un bloc carré avec un petit retour du 1er étage sur le rdch, le rdch servant soit de garages soit de boutiques, d’échoppes.
Toujours, beaucoup de travaux pharaoniques. Là, ce n’est plus pour construire des villages de vacances, c’est pour l’amélioration du réseau routier.
La traversé des villages est folklo : subtil mélange de rouler doucement, ne pas s’arrêter (les véhicules derrière n’en ont pas l’habitude), éviter les piétons, les ânes, et autres véhicules roulant au sens large)
Ce soir, ce sera escale technique à Taliouine pour tester le quotidien (machine à laver, branchement électrique, remplissage eau, …..). On est à 1200 m d’altitude, on ressort les doudounes