BYC Tour

Le soleil a chassé les nuages et la pluie de la veille pour faire place à un grand et beau ciel bleu lumineux.

Quel moment magique ! A 360°, que du désert, quelle immensité, quel silence…. Du désert de pierres foncées, mélange de noir et de rouge.

   

   

    

En route pour notre périple tout terrain Foum Zghuid – Lac Iriki – Zaouiat Sidi Abdenbi.

Piste très pierreuse, de toutes les couleurs  : noire, rouge foncé, beige, tantôt plate tantôt vallonnée, toujours entre 400 et 700m d’altitude.

 

Là où est passé l’oued hier, il n’y a plus rien ou plutôt que quelques flaques mais surtout de l’herbe qui pousse à vue d’œil (c’est de l’acheb). On voit parfaitement où l’oued est passé.

  

    

De temps en temps, un puits. L’eau y est à plus de 20 m de profondeur. Il peut même être brut de décoffrage !!!

     

Poursuite de la piste jusqu’au poste de police (passage obligé) , à l’entrée du lac Iriki, lac asséché par le barrage de Ouarzazate.

Ils empruntent aussi la piste et sont prioritaires…..

 

Aux abords du lac, changement de paysage, le désert devient sableux, jaune clair, à l’infini, avec quelques touffes d’herbes : le désert plat, à l’infini…. trop beau !

Le Paris-Dakkar est passé par là, il y a quelques années et les pistes empruntées par les concurrents de ce rallye sont marquées par des tas de sable, toujours présents.

    

   

Arrivée au village de Zaouiat Sidi Abdenbi. On est accueilli par ATMANE très chaleureusement avec un thé à la menthe dans sa maison.

   

Echange très agréable. On parle de tout, de sa vie, de sa famille, de son village qu’il nous fait visiter, de ses choix de vie.

Superbe organisation du village : au pied d’une grande oasis, 30 familles y vivent encore en quasi autarcie, 50 enfants, une école avec 2 classes.

Chaque famille a sa maison. Dans une maison, on entre d’abord dans une cour où les femmes y cuisinent. Ensuite on accède à la pièce de vie. Au-delà, c’est privé, on ne verra pas.

Hammam sur la place, chauffé au feu de bois.

Des panneaux solaires dans toutes les maison pour l’électricité (ampoules et frigo). L’eau est amenée à tout le village par des pompes.

Chaque famille a son lopin de terre pour cultiver ses légumes et un petit troupeau de chèvre. Le blé cultivé sera moulu au moulin pour obtenir la farine de toute l’année.

Des chats dans le village mais pas de chien car cela fait du bruit.

Village très serein, sérénité que chacun s’efforce ou s’oblige de respecter.

Visite de l’ancienne casbah, de l’école, puis du marabout érigé en mémoire du grand père du village qu’il a créé il y a fort longtemps : c’est un lieu de prière, de recueillement. Il est entouré du cimetière. Aucune épitaphe, juste des pierres debout.

    

 

   

   

L’arbre à thé :

La fabrication des parpaings :

Le soir, Khadija (épouse d’Atmane) nous prépare un délicieux couscous que l’on mangera tous ensemble chez eux. Khadija et Taha (leur fils de 2,5 ans) mange avec nous.

 

Et notre camp sera bien sûr sur la place du village.