En descendant progressivement vers le Sud, la vie devient plus calme. Beaucoup moins de monde, moins d’agitation dans les rues. Evolution également dans l’architecture des maisons, dans les couleurs. La luminosité devient plus intense.
Pourquoi goudronner les routes sur deux voies,une seule suffit pour circuler, et c’est le plus petit qui descend sur le bas coté : en l’occurrence, ce sera nous.
La végétation devient plus rare, plus basse
Cultures de cactus, qui ont très soif cette année
Direction Guelmin et plus précisément vers Fort Bou Jerif, une étape incontournable quand on se dirige vers le Sud et la Mauritanie : on y rencontre les globetrotteurs, en 4X4, en moto, en quad, …. Pierre nous y accueille dans un beau cadre marocain qu’il a su mettre en valeur avec sa charmante épouse qui nous régale les papilles.
C’est une très belle piste de 10 kms qui nous conduit à l’ancien fort
Il n’en reste que des ruines, impressionnantes par leur immensité dans cette espace désertique, loin de tout. Construit près d’une oasis, il y a eu plus de 200 soldats de la Légion Etrangère présente dans les années 1935 :
Rencontre de Mathieu HL, un cycliste couché qui parcourt les routes de l’Afrique, tout seul : Bravo Mathieu !!
Les oueds arrivent jusque dans la mer : les oiseaux, les mouettes, les flamands roses élisent domicile.
Le trou du Diable : les rouleaux creusent la falaise friable.
Le Parc National de Khenifiss découvre sa lagune à marée basse
De temps en temps, des images qui peuvent surprendre, le très vert à coté de la sècheresse :
Poursuite de notre route vers le sud par la route de “NULLE PART”. Une bande de goudron traverse le Sahara Occidental et rien d’autre, parfois en très bon état, partout en travaux dantesques.
Des kms à n’en plus finir de déserts et pourtant, pas de monotonie dans les paysages. .
Des campements de “sahraouis”, chacun a son entrée :
Les dunes qui avancent sur la route :
Le chasse sable (nous, on connaissait le chasse neige) prêt à intervenir :
Sur cette route, pas que des camions :
Les barrières pour tenter de contenir les sable :
A Tarfaya, un bateau échoué dans le sable à quelques mètres du rivage :
Toujours à Tarfaya, St Exupéry est passé par là :
Des femmes très colorées :
Les valves d’IVECO ne résistent pas longtemps. Un garage de Dakhla nous les changera, en lui fournissant les nouvelles, plus solides et emportées de France.
Et des baroudeurs, Flo et Jean Marie, Dorine et Jean Louis, rencontrés au hasard des pistes et avec qui on passera d’agréables moments :
Arrivée à Dakhla, dernière ville avant la Mauritanie, royaume des kitesurfs et de la pèche à pied, à marée basse. Une ile à plus de 3 kms se découvre à marée basse. Trop belle la ballade dans cette univers marin. On marche sur des tapis de coquillages. On reviendra avec la marée montante
Pèche des palourdes :
Pas que pour nous :
———— En route pour la frontière Mauritanienne —————
Nous dormirons à 70 kms avant de passer la frontière Marocaine
puis franchirons les 8 kms qui mène à la frontière mauritanienne par le NO MAN’S LAND, contesté par le Front Polisario et surveillé par l’ONU : ARRET INTERDIT !!!!!