On se dit que cette piste doit arriver à M’Hamid. Peut-être, mais il y a une erg à passer. Super beau mais là, c’est un peu compliqué.
On reprend la piste classique, piste de pierres rouges et noires. Traversée de grands plateaux de sable ocre.
Et d’un coup, au détour d’un chemin, arrivée à un puits où 2 femmes nomades causent entre elles.
Il est largement l’heure de s’arrêter pour déjeuner. Un bel arbre nous offre son ombre. Les 2 jolies jeunes femmes nous rejoignent.
On parle tant bien que mal : elles ne parlent pas beaucoup le français, et nous on ne connait que quelques mots d’arabe et aucun mot berbère mais le langage des signes fonctionne bien.
Elles nous proposent un thé et, en moins de 5 mn, elles font un petit feu de bois à même le sol, avec quelques brindilles de bois trouvées ici et là, et voilà la théière posée à même le feu pour préparer le thé.
La solidarité n’est pas un vain mot dans le désert : en voyageant seul, si l’on s’arrête et qu’un véhicule passe, il vient très souvent voir si tout va bien.
En route, on nourrit aussi les ânes sauvages. Les dromadaires en profitent aussi.
L’arrivée sur M’HAMID est « géante » par sa piste super sableuse (bravo l’IVECO).
M’HAMID que l’on ne reconnait pas du tout (on y était passé en 2006). Cela reste un village mais le coté tourisme dans les dunes en 4×4 s’est énormément développé.
Quelques courses dans le village pour pouvoir repartir en autonomie quelques jours puis camp dans la palmeraie de OULAD DRISS.