Soleil et pas âme qui vive à l’horizon. C’est certainement le camp le plus isolé, le plus loin de tout que l’on ait jamais eu.
Silence total. Pas tout à fait quand même : un troupeau d’ânes sauvages passe devant nous en galopant (oui, oui, en galopant). Ils se dirigent vers un puits.
Un grand plateau et à 360° des montagnes. Il va falloir trouver la passe !
On a appris qu’il est bien de nourrir les ânes sauvages, de leur donner à boire. On va au puits pour le faire et voilà qu’un bédouin, sorti dont on ne sait d’où, sur sa moto, vient donner à boire aux ânes.
La passe est là, devant nous.
C’est le désert montagne. On grimpe. On descend, on passe d’une montagne à la suivante. On se demande bien comment on va faire si on croise un véhicule.
Entre 2 montagnes, des immenses plateaux.
On y voit des anciennes mines, creusées à même le sol. Ce sont des mines de baretyne, encore en exploitation. La baretyne est une pierre blanche. On comprend maintenant le pourquoi de l’existence de cette piste.
Puis paysages variés dont on ne se lasse pas.
Régulièrement des postes militaires car on est près de la frontière algérienne.
Plateau de sable jaune rosé avec petits cailloux : on déjeunera à l’ombre d’un acacia (c’est comme la lotte, il n’a pas la même aspect qu’en France).
Dans l’aprem’, on prend une mauvaise piste et on se retrouve très près de la frontière algérienne. Nous sommes en vue d’un poste militaire marocain et du coup, un véhicule avec 4 militaires vient à notre rencontre. Papiers bien sur et il nous ramène sur la bonne piste, en hors piste naturellement. L’iveco passe aussi bien que leur toyota.
Après cet intermède, nous voici maintenant sur un plateau sableux, désertique, où même pas l’herbe à chameaux pousse. Sur des kms durant, on cherche la sortie, la passe et on navigue au cap.
Une fois la passe trouvée, on fera notre camp sur ce beau plateau.
BYC Tour 